Spliiit est une start-up française spécialisée dans le partage d’abonnement aux services de streaming audio et vidéo tels que Netflix, Disney+ et Apple TV+ et beaucoup d’autres.
La petite société fançais s’est récemment attirée les foudres de trois géants américains du streaming, et la bataille judiciaire ne fait que commencer.
Apple, Netflix et Disney, tous membres de l’Alliance for Creativity and Entertainment (ACE ), n’attendent pas du tout à rire et ont assigné en justice la start-up française.
Spliiit, la David française, contre trois Goliath américains situés à plus de 9 000 kilomètres, en Californie, aux États-Unis.
Selon Apple, Netflix et Disney, depuis trois ans, Spliiit, propose internautes de se rassembler pour partager le coût d’un abonnement à différents de leurs services dans 20 pays européens et cela inclut aussi le Canada. Ce qui, selon les ténors américains du streaming, serait illégal.
Les géants américains ne sont pas du tout amusés par le service de Spliiit.
Le principe de Spliiit est simple, elle permet aux internautes de partager leurs codes d’accès avec trois autres inconnus.
Par exemple, le propriétaire d’un compte Netflix, facturé à plus de 24 $ canadiens par mois, n’aura qu’à débourser au final que 4,50 euros, environ 7 $ canadiens, pour être abonné à Netflix. C’est une très bonne affaire.
Le même principe s’applique aux utilisateurs d’Apple TV+ ainsi que de Disney+, puis de quelques autres services de streaming vidéo et audio.
La bataille juridique opposant les trois géants américains à Spliiit peut être très longue, donc de nombreux nouveaux abonnés pourraient encore se joindre à Spliiit. Si ça vous intéresse vous n’avez qu’à vous rendre sur leur site Internet.
À partir de janvier 2023, Netflix augmentera le tarif de ceux qui partagent leur abonnement. Est-ce que ce sera suffisant pour décourager le partage?
Le combat juridique se poursuit entre les mastodontes américains du streaming et la petite société française qui a l’air d’un village gaulois irréductible face à trois empires romains.
Il n’est pas impossible que d’autres entreprises de services de streaming audio et vidéo puissent se joindre à cette saga judiciaire contre Spliiit.
